Gods of Egypt Australie, Etats-Unis 2016 – 127min.

Critique du film

Gods of Egypt

Critique du film: Geoffrey Crété

Dans une Egypte alternative, les dieux vivent parmi les hommes. De l’or coule dans leurs veines, et le peuple craint et admire ces créatures surpuissantes capables de se transformer en animaux. Alors que les humains se réunissent pour assister au sacre de Horus par son père Osiris, le machiavélique Seth assassine son frère le roi et exile son adversaire. Le royaume est alors plongé dans le chaos. Mais grâce à l’intervention de Bek, un humain voleur, Horus est libéré, et revient pour affronter son oncle dans une guerre sans précédent où il devra surmonter d'incroyables ennemis.

Il y a eu la période lumineuse de The Crow et Dark City dans les années 90. Puis celle, moins mémorable, des superproductions I, Robot et Knowing dans les années 2000. Le réalisateur Alex Proyas est désormais hors catégorie avec Gods of Egypt : gloubi-goulba effarant de mythologie de comptoir et de science-fiction cheap, qui a coûté 140 millions sous ses airs de téléfilm de luxe, ce film d’action et de dorures est une énigme. Ridicule jusqu’à en devenir sympathique, laid au point d’en être charmant, cette histoire de dieux traités comme des rock stars, avec ses vaisseaux spatiaux et ses serpents géants cracheurs de feu, obéit à des règles inconnues, qui dépassent le mauvais goût. A condition d’oublier tout espoir et s’abandonner à la chose sans résister, Gods of Egypt peut donc s’avérer divertissant d’une manière absolument effrayante, comme si 300 (avec le même Gerard Butler monocorde) et Star Wars avaient été remixés en un jeu vidéo, lui-même devenu un blockbuster.

04.04.2016

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Commentaires

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biowan

il y a 8 ans

Il faut regarder avec un oeil grand public. Dans ce sens, c'est un bon film, voir même très bon film dans le genre US. Je trouve que l'histoire est bien pensée et originale. Il y a un vrai effort artistique sur la création des décors, même si c'est numérique. Les effets spéciaux ou les créations 3D sont relativement bien faits, même s'il existe d'autres un peu mieux à nos jours (sans plus). Et comme disait d'autres, même si les acteurs ne sont pas des géants (dans leur métier, pas dans leur rôle), ce sont de bons acteurs et surtout de séduisantes actrices qui ont fait correctement leur boulot. J'espère qu'il y aura une suite pour montrer comment récupérer la bien-aimée (je n'en dis pas plus ;) ).Voir plus


vincenzobino

il y a 8 ans

Star Wars et Matrix réunis a Thebes.
Aah la mythologie égyptienne revisitée de la sorte a de quoi faire sourire: rivalités entre dieux incapables d'éprouver de véritables sentiments autre que leur propre cupidité et dont les humains subissent les conséquences. Sauf que l'un d'eux, Bek, va se trouver au mauvais moment au bon endroit (et oui) et aider Horus a venger la mort d'Osiris, tué par Seth.
La trame ne m'intéressait pas particulièrement mais Proyas, réalisateur de I Robot et Prémonitions aux commandes, voilà bien un argument pour tenter le tout. Et il faut reconnaître que le ton de cette série B est assez hilarant si le trentième degré est de mise, de même que la recherche de presque rien du tout.
Toutefois, le miracle écriture ne se produit bien sur pas, la faute a une absence totale de profondeur et a une surdose de sentimentalisme a l'eau de rose. Et niveau effets visuels, l'on reste sur sa faim, la faute a une 3D sous-exploitée qui les dessert complètement.
A vous de voir...Voir plus


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