Robert Langdon se réveille dans un hôpital de Florence. Blessé, incapable de se souvenir des dernières 48 heures, assailli de visions d’apocalypse, il est poursuivi par les autorités et plusieurs personnes qui tentent de le tuer. Avec l’aide de Sienna, une médecin elle aussi passionnée d’histoire, il va tenter de rassembler de précieux indices pour recoller les morceaux d’un puzzle qui menace l’humanité entière…

Galerie de photos

Quelqu’un attendait-il le retour de Robert Langdon, héros des livres de Dan Brown qui a connu son heure de gloire avec Da Vinci Code en 2006 ? La suite, Anges & Démons, a nettement moins intéressé le public en 2009, et Inferno ne devrait pas renverser les esprits. Reprenant l’amusante formule de l’enquête pseudo-historique dans les souterrains des palaces, les vieux livres et les peintures italiennes, Ron Howard emballe un thriller insipide et vieillot : l’action se résume à des course-poursuites trop répétitives pour surprendre, et l’intrigue se résume à des discussions trop claires et fonctionnelles pour exciter. C’est aussi la qualité de ce spectacle régressif, qui se regarde d’un œil amusé, comme une vieille aventure désuète au charme léger. Le charme de Felicity Jones et Sidse Babett Knudsen, qui apportent un peu d’énergie face au roublard Tom Hanks, contribue à faire d’Inferno un film inutile mais distrayant.