Juillet août France 2016 – 96min.
Critique du film
Juillet-Aout
Pour Laura, 14 ans, et Joséphine, 18 ans, l’été est divisé entre leurs parents séparés. Juillet sera dans le sud, dans la maison de leur beau-père avec leur mère, à profiter du soleil et de la plage. Août sera en Bretagne chez leur père, qui s’est installé seul dans un village. Spectatrices des problèmes de leurs parents et surprises de la vie d’adulte, Joséphine et Laura vivent elles aussi leurs aventures, entre premiers amours et premières erreurs de jeunesse.
A peine un an après Un français, drame violent sur la trajectoire d’un skinhead, le réalisateur Diastème change de registre avec une chronique douce-amère sur deux sœurs, le temps d’un été. Alma Jodorowsky et surtout Luna Lou donnent à Juillet Août une belle énergie, drôle et tendre, avec un scénario qui offre les moments attendus et nécessaire dans un film sur l’adolescence et le passage à l’âge adulte. Mais la troisième réalisation de Diastème parvient rarement à s’épanouir : malgré un désir de composer un film choral, avec une galerie de seconds rôles importants, Juillet Août peine à dépasser le simple cadre d’une histoire digne d’un téléfilm estival. Rien de très notable ou mémorable donc.
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Commentaires
Pensée du jour : Une famille formidable ?
Dans la famille dysfonctionnelle du moment, je demande la mère, bientôt enceinte, le beau-père, presque fauché, le papa, séduit par une plus jeune, l’aînée et ses louches fréquentations, enfin la cadette, menacée de pension. Que les vacances commencent !
Enfants du divorce, Laura, 14 ans, et sa grande sœur Joséphine, resplendissante à 18 ans, sont ballottées chaque été entre le Midi de Maman et la Bretagne de Papa. Il y a le ciel, le soleil et la mer au Sud. Au Nord, il y a le ciel, la pluie et la boue. Pas de quoi vraiment s’éclater dans ces clichés paysagés, malgré les écueils cumulés à affronter ! Problèmes familiaux, amours délicats et premiers émois auxquels on rajoute une aventure pseudo-policière pour trémousser ce scénario pas nouveau. Une atmosphère un peu molle, comme les chansons languissantes et la voix de Jérémie Kisling qui parsèment le film. Heureusement que les comédiens sortent leurs bottes de la gadoue avec à leur tête la jeune Luna Lou qui pimente un tant soit peu le film de sa gouaille ravageuse – « Le tarot à trois, c’est chiant… Y a trop de cartes », « La Bretagne, c’est de la merde »… A chacune de ses répliques, on hésite entre lui renvoyer un sourire ou une bonne paire de claques.
5.5/10
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