Pension complète France 2015 – 85min.
Critique du film
Pension complète
François et Charlotte dirigent ensemble un hôtel-restaurant gastronomique au bord de la mer mais leur relation conjugale n’est pas au beau fixe : obsessionnel acharné, François veut sa première Étoile au Guide Michelin tandis que Charlotte, à l’aube de la quarantaine, ne rêve que d’un premier enfant. Cette situation, déjà compliquée, va littéralement exploser le jour où le premier mari de Charlotte, Alex, débarque dans leur vie alors que tout le monde le croyait mort dans le terrible tsunami de 2004…
Un remake de La Cuisine au beurre avec Gérard Lanvin dans le rôle de Fernandel et Frank Dubosc dans celui de Bourvil, qui marque les retrouvailles du duo du premier épisode de Camping : Pension complète ne respire ni l’originalité ni l’imagination. Personne ne sera donc surpris d’assister à un manège comique prévisible, pré-calibré et presque pas drôle, qui tente vaguement de donner un décor et un contexte pour filmer le duel entre les deux acteurs. Rien ou si peu à dire donc, si ce n’est pas Pension complète s’adresse exclusivement aux amateurs du genre, et aux fans d’un Dubosc qui se répète inlassablement sans pour autant rouiller. La seule vraie surprise du film s’appelle Florent Siri : réalisateur de films de genre (Nid de guêpes, Otage, L’Ennemi intime) passé par la case biopic populaire avec Cloclo sur Claude François, le réalisateur suit la trajectoire de son collègue Jean-François Richet, passé de son dyptique sur Mesrine au remake (moins pire que prévu) d’Un moment d’égarement l’année dernière. Sale temps pour les cinéastes ambitieux du cinéma français.
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