Lorsqu’il apprend que son père a eu un accident grave, Paolo quitte le Canada avec son fils Sam pour retrouver le Marseille de son enfance. Un retour compliqué pour lui, qui a quitté 25 ans plus tôt les siens suite à un incident qui a brisé la famille. Paolo retrouve ainsi son frère Joseph, avec lequel il va tenter d’aider leur père, enfermé dans un mutisme et une amnésie passagère suite au choc…

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Le spectateur pourra s’amuser à faire un lien entre Marseille et Bienvenue chez les Ch’tis de Dany Boon, dans lequel Kad Merad quittait le sud pour découvrir le nord, avec son florilège de gags sur les stéréotypes et les accents : ici, l’accent canadien rencontre le marseillais, et les Québécois demandent au héros, qui porte évidemment une chemise de bucheron, s’il a un gilet pare-balles. Ce jeu de miroir sera probablement la seule réelle occupation à envisager face à cette fausse comédie et mauvais mélodrame, qui manque terriblement de rythme, de chaleur et d’efficacité. De la romance avec Judith El Zein (co-scénariste avec Kad Merad et Patrick Bosso) à la relation avec le père, en passant par le fameux drame au cœur de l’intrigue, Marseille sonne faux. Aucun rire, à peine quelques sourires, mais beaucoup d'ennui, voire de consternation.