Poesía sin fin Chili, France, Japon, Royaume-Uni 2016 – 130min.
Critique du film
Poesía sin fin
Dans l’effervescence de la capitale chilienne Santiago, pendant les années 1940 et 50, « Alejandrito » Jodorowsky, âgé d’une vingtaine d’années, décide de devenir poète contre la volonté de sa famille. Il est introduit dans le cœur de la bohème artistique et intellectuelle de l’époque et y rencontre Enrique Lihn, Stella Diaz, Nicanor Parra et tant d’autres jeunes poètes prometteurs et anonymes qui deviendront les maîtres de la littérature moderne de l’Amérique Latine. Immergé dans cet univers d’expérimentation poétique, il vit à leurs côtés comme peu avant eux avaient osé le faire : sensuellement, authentiquement, follement.
Cinéma, littérature, bande-dessinée, poète, artiste hors-normes : Alejandro Jodorowsky a bâti une œuvre fantastique et fantasque, devenant un personnage inclassable et incontournable. Trois ans après La Danza de la Realidad, il continue la relecture de sa propre vie avec Poesia Sin Fin, de son adolescence aux débuts de sa vie d’adulte. Corrigée par le prisme de son imaginaire, son existence prend des allures de fable extravagante tour à tour burlesque et inquiétante, où l’artiste en devenir cherche un sens à la vie et la direction de la beauté selon ses critères. On pourra trouver cette valse grotesque et prétentieuse, un peu trop consciente d’elle-même et sa posture punk un peu artificielle. On pourra aussi baver devant une réelle inventivité et un goût pour le jusqu’au-boutisme qui impose le respect.
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Commentaires
C'est un film un peu fou, plein d'imagination construit comme un spectacle avec beaucoup d'humour. Du vrai cinéma qui change des blockbusters mais un peu déroutant. A voir.
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