Le BGG - Le bon gros geant Canada, Royaume-Uni, Etats-Unis 2016 – 117min.

Critique du film

The BFG

Critique du film: Geoffrey Crété

Dans l’Angleterre des années 80. Orpheline insatiable et curieuse, Sophie surprend une nuit dans la rue une créature extraordinaire : un géant au visage d’homme. Pour que son existence reste secrète, il décide de l’enlever pour l’emmener au Pays des Géants, caché dans les nuages. D’abord effrayée, Sophie va peu à peu nouer une relation avec ce géant solitaire, qui fera tout pour la protéger de ses congénères carnivores…

Hasard ou destin : E.T., le film culte de Steven Spielberg scénarisé par Melissa Mathison, est sorti en 1982, la même année où le livre Le Bon Gros Géant de Roald Dahl a été publié. Plus de trente après après, le duo s’est retrouvé pour adapter cette fable pour enfants, là encore centrée sur l’amitié entre un enfant solitaire et une créature venue d’ailleurs. Le résultat est malheureusement loin d’être aussi enchanteur. Malgré une indéniable maîtrise formelle, illustrée par une superbe séquence de cache-cache dans la tanière du géant où Sophie tente d’échapper aux méchants, Le Bon Gros Géant ne fait pas rêver. Spielberg refuse de céder à l’appel pourtant attendu du spectaculaire, préférant filmer cet homme trop grand ou trop petit qui ne trouve pas sa place, et laissant ses nombreux fans y lire ses grands thèmes de prédilection. Il en faudra néanmoins plus pour faire de ce film familial une œuvre mémorable, ou même convaincante.

18.07.2016

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Commentaires

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vincenzobino

il y a 8 ans

Sophie et la fretillette
Londres, les années 1980: Sophie jeune orpheline est persuadée que si elle s'approche trop près de la fenêtre de la chambre commune, un géant l'enlèvera. Et c'est effectivement ce qu'il se produit. La jeune fille est emmenée au pays des géants par un végétarien dyslexique ayant son propre langage. Au début effrayée, la jeune fille comprend que son kidnappeur ne lui veut aucun mal, étant lui-même le souffre-douleur des autres géants beaucoup moins sympathiques et surtout carnavores. Sophie décide non seulement d'aider son compagnon vendeur de rêves mais surtout de le faire connaître au monde entier.
Après Charlie et la chocolaterie, une nouvelle adaptation de Roald Dahl nous est proposée par tonton Spielberg. En pensant à son Hook raté, l'on pouvait craindre le pire. Or, le voyage proposé est d'une fraîcheur pas toujours olfactive mais qui fait un sacré bien. En Willie Wonka, notre géant est attachant, par son langage jubilatoire et qui pourrait donner lieu à un exercice scolaire consistant à retrouver les véritables mots en traduisant le langage "géant"; en Charlie, Sophie est extrêmement emphatique et son interprète Ruby Barnhill parfaite.
Mais le film nous offre une satire de la haute société britannique hilarante et l'on retrouve la magie visuelle des Harry Potter ainsi qu'un univers "Dickensien" remarquable.
Certains passages "frétillants" sont un peu gros mais ce voyage est à recommander et 3D tout à fait convenable...Voir plus


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