A la tête d’un empire, Michelle Darnell est devenue l’une des femmes les plus influentes de l’Amérique, prête à tout pour écraser ses adversaires et réussir. Jusqu’à ce que l’un d’eux, un ex amant trahi et assoiffé de vengeance, la fasse tomber pour délit d’initié. Emprisonnée pendant plusieurs mois, elle se retrouve à sa sortie sans rien ni personne. A l’exception de son ancienne assistante, Claire, trop gentille pour refuser de l’héberger. Lorsqu’elle découvre le succès des cookies vendus par la fille de Claire à son école, Michelle décide de transformer cette activité en business, avec des méthodes pas très orthodoxes…

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L’énergie comique de Melissa McCarthy, propulsée par le succès de Mes meilleures amies et sa nomination aux Oscars, est une arme de destruction massive difficile à contrôler. C’est simple : sans le talent du réalisateur et scénariste Paul Feig avec lequel elle a tourné Les Fingueuses, Spy et le nouveau Ghosbusters, attendu cet été, l’actrice est perdue. Dans The Boss, comme dans Tammy (lui aussi réalisé par son mari Ben Falcone) et Arnaque à la carte, McCarthy se démène et empile les gags, les vulgarités et les dialogues méchants, avec une morale simplette comme moteur d’une intrigue creuse. Même le capital sympathie de l’actrice, qui maîtrise son numéro à la perfection, ne peut sauver une comédie si inutile, dénuée d’imagination et d’audace.