Malgré un début de carrière d’écrivain prometteur, Ryota accumule les désillusions. Divorcé de Kyoko, il gaspille le peu d’argent que lui rapporte son travail de détective privé en jouant aux courses, jusqu’à ne plus pouvoir payer la pension alimentaire de son fils de 11 ans, Shingo. A présent, Ryota tente de regagner la confiance des siens et de se faire une place dans la vie de son fils. Cela semble bien mal parti jusqu’au jour où un typhon contraint toute la famille à passer une nuit ensemble…

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Il y a définitivement une magie à l’œuvre dans le cinéma de Hirokazu Koreeda. Habitué du Festival de Cannes, où il a notamment reçu le Prix du jury pour Tel père, tel fils en 2013, le cinéaste japonais a un don pour raconter la normalité, filmer le quotidien, et insuffler une vie même aux décors et personnages les plus sobres. Après la tempête, qui a été recalé de la compétition officielle à Cannes pour atterrir dans Un Certain Regard, fonctionne ainsi avec la même fausse simplicité. Autour du personnage principal gravitent ainsi des figures profondément touchantes, enfants ou adultes, dont la formidable Kirin Kiki, récemment vue dans Les Délices de Tokyo. Lorsque le typhon est passé pour chambouler les émotions et révéler les tensions, après la tempête justement, encore une évidence : Hirokazu Koreeda est un excellent réalisateur.