La belle et la bête Etats-Unis 2017 – 130min.

Critique du film

Beauty and the Beast

Critique du film: Geoffrey Crété

Dans la France de la fin du XVIIIè siècle, dans un petit village français. Rêveuse et passionnée de littérature, Belle vit avec son père, un vieil inventeur farfelu. Lorsqu’il se perd en pleine nuit dans les profondeurs d’une l’inquiétante forêt, il se réfugie au château de la mystérieuse Bête, qui l’emprisonne. Déterminée à sauver son père, Belle accepte de prendre sa place auprès de l’effrayante créature, et découvrira que derrière la Bête se cache un beau prince, victime d’une terrible malédiction…

« Pourquoi ? ». C’est la question qui plane et pèse sur cette adaptation clinquante du classique de Disney, qui arrive un peu plus de deux ans après la superproduction française (et tout aussi fade) avec Vincent Cassel et Léa Seydoux. Hollywood a beau sortir 160 millions autour d’Emma Watson, accompagnée d’une farandole d’effets spéciaux, cette version 2017 réalisée par Bill Condon (Twilight 4 et 5) brille par vacuité et son inutilité. Particulièrement pour celui qui a en tête le dessin animé incontournable de 1991, et qui y verra un remake pur, simple et dispensable. Avec en plus une Bête numérique moyennement satisfaisante, loin d’avoir le charme attendu, cette superproduction sage et fade se révèle donc bien dispensable et désagréable. Et l'absence de magie réelle à l'écran ne fait que rappeler la cynique industrie, qui prépare un recyclage des grands classiques (Dumbo, Le Roi Lion ou encore Mulan).

20.03.2024

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Commentaires

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John-Rambo

il y a 7 ans

Pourquoi Disney s'est-il sentit obliger à faire passer un message gay friendly. Comme l'excès de violence, les plus petits n'ont pas à être déjà orienté dans les lobbys bien-pensant purement occidentaux. Où va-t-on et laissons ça au plus grand capable de se forger des opininons par eux-mêmes.Voir plus


Eric2017

il y a 7 ans

Je n'ai pas du tout aimé ce film. La modernisation voulue par Disney est nul. En plus j'ai voulu voir la version française dont la synchro sur les chansons est mauvaise. Je vais me replonger dans la version avec Vincent Cassel ou celle de Cocteau avec Jean Marais pour site oublier celle-ci.Voir plus


vincenzobino

il y a 7 ans

Au nom de la rose
Quelle mouche piqua Maurice de s'aventurer hors de ses contrées et de cueillir une rose le long d'un château dont le propriétaire rendu difforme par un sortilège ne peut s'en passer? Heureusement que Maurice peut compter sur sa Belle fille qui accepte de se sacrifier et de rester prisonnière. Sauf que la magie peut adoucir cette captivité et laisser place à l'amour.
Au début des années 1990, le duo Musker-Clements enchanteur les ados d'alors par une série de films tous plus beaux les uns que les autres. Et incontestablement, la belle et la bête demeure leur second grand film derrière l'intouchable roi lion. Il semble que Hollywood des années 2010 soit désireuse de leur rendre hommage. Le risque serait de sortir de l'esprit d'alors et une anecdote lue sur une séquence gay avait de quoi susciter des craintes, finalement infondées.
Si vous avez soit été une jeune fille captivée par Belle, ou un jeune garçon pris d'empathie pour la Bête, ne passez pas à-côté de la belle séquence nostalgique proposée par Bill Condon qui se rattrape de sa période Twilight et nous invite à un retour en enfance.
L'on pourrait émettre une réserve sur quelques petites longueurs au village, mais sitôt que Maurice pénètre dans le château, la magie est omniprésente et nous fait oublier l'inégale version de Gans.
Emma Watson s'avère vraiment surprenante et Hermione a passablement influencé certains passages. Mais la véritable réussite est le doublage des meubles et accessoires avec entre autres Stanley Tucci et Evan Mc Gregor hilarants. La magie musicale est également présente, la BO de Menken étant inchangée.
Un très beau moment à recommander, idéal en famille... Du reste, salle comble: le succès d'il y a 25 ans suivra-t-il??Voir plus


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