Saban's Power Rangers Canada, Etats-Unis 2017 – 125min.
Critique du film
Power Rangers
Dans la petite ville d’Angel Grove, cinq adolescents que tout sépare vont être réunis dans des circonstances exceptionnelles. Jason, Kim, Billy, Trini et Zack vont ainsi découvrir de mystérieux artefacts enfouis dans la terre, qui vont leur conférer des pouvoirs extraordinaires. Lorsqu’ils mènent l’enquête, ils découvrent un ancien vaisseau spatial où le mystérieux Zordon leur explique qu’ils ont été choisis pour être le nouveaux Power Rangers, chargés de défendre la planète. Le groupe dysfonctionnel va vite devoir apprendre à travailler ensemble et accepter leurs différences pour affronter la terrible Rita Repulsa, qui a l’intention d’exterminer toute vie sur Terre…
Que peut-on attendre d’un film hollywoodien typé teen movie sur les aventures des Power Rangers, ces héros popularisés par la vieille série télévisée dans les années 90 ? Certainement pas un bon film. En ça, la superproduction de Dean Israelite (Projet Almanac) pourra amuser le public visé : il y a les fameux costumes, les célèbres Mégazords, l’incontournable musique, la mémorable Rita Repulsa, assemblés dans une aventure d’une bête simplicité et d’un kitsch inévitable. Difficile de faire la fine bouche face à un pur produit décérébré qui s’assume donc. Sauf que Power Rangers, hormis une première partie éventuellement attendrissante et amusante, fonce tête baissée, quitte à couler dans une laideur incroyable et indigeste. Avec en plus des scènes d’action peu enthousiasmantes et inventives, et un ton qui alterne entre le sérieux et le grotesque débridé (Elizabeth Banks), il y a de quoi s’interroger sur cet étrange film.
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