Olivier Marchal est plus habitué à rester derrière la caméra. Cette fois-ci, il croise le fer avec Gérard Lanvin pour faire réviser leur petite-fille adorée, Camille. Mais la colocation des 2 papis va rapidement faire des étincelles.

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Franck et Karine ont trouvé un super job sur… un paquebot. Ils ont donc dû confier leur fille de 15 ans à André (Gérard Lanvin) et à Teddy (Olivier Marchal), les 2 grands-papas. L’un est psychorigide et gendarme à la retraite, l’autre est un ancien taulier de bar et gérant de boites de nuit. Une belle empoignade entre les deux va permettre à Camille (Camille Aguilar), censée réviser son bac, de passer entre les gouttes et profiter de sa vie d’adolescente comme bon lui semble.

Une comédie inoffensive, avec quelques bonnes sorties. C’est peut-être en ces termes que le film signé par Philippe Guillard se définit. «Bois du vin t’auras des copains. Santé, mais pas des pieds» résonne comme ode à la bonne humeur. C’est surtout Teddy qui transmet cette bonne humeur, cette ode à l’apéro, par l'intermédiaire d’un Olivier Marchal fêtard. De l’autre, Gérard Lanvin est plus dans la retenue, dans le costume du gendarme qui n’est pas là pour rire et prêt à faire respecter les règles. Les deux font la paire, pour le meilleur et pour le pire.

Pour le pire, car les premiers contacts ne vont pas être de tout repos. Deux caractères aux antipodes dans une comédie constituée pour faire du bien au moral. On ne se prend pas trop le chou, on y voit deux «grandes gueules» jouer les coqs et faire valoir leur autorité pour faire filer droit une adolescente dispersée. Sans condescendance aucune, Papi-Sitter est la comédie populaire comme le cinéma français en produit tant. Mais cette fois-ci, il y a un travail plus élaboré sur les dialogues, proposant un dynamisme bienvenu et un humour de comptoir. Pas de cinéma élitiste, du divertissement simple et correct s’inscrivant dans la lignée d’une comédie française populaire.

En bref!

Le film tient sur ses deux «gueules», deux performances faisant la pluie et le beau temps d’un film sans prétention, juste là pour faire rire. Mais passer un «simple» bon moment peut ennuyer. Le tandem Marchal/Lanvin tient la barque à flot, même si les limites sont rapidement atteintes.