Trolls World Tour Etats-Unis 2020 – 91min.
Critique du film
Un volet plus «adulte»
Les figurines aux cheveux sauvages sont parés pour un «world tour». Deuxième tour de piste pour une comédie musicale psychédélique qui s’adresse aux plus âgés.
Reine Barb, membre de la royauté hard-rock, épaulée par son père Roi Trash, veut détruire tous les autres genres de musique pour laisser le rock régner en maître. Une alliance de Trolls va se dessiner pour contrer Barb et ses envies de règne. Poppy, Branch, Biggie, Chenille, Satin, Cooper et Guy Diamond vont sonner la charge.
En 2016, le talent vocal de Justin Timberlake avait projeté le film tout en haut du box-office. Dans ce déluge de couleurs criardes, entre du rose vif et des teintes de violet foncé, l’histoire ne tient que sur quelques lignes. De simples lignes. Mais Walt Dohrn, un vétéran de l’animation aperçu derrière Baby Boss ou encore Le Chat Potté, s’amuse à ériger une allégorie politique: la vitrine d’une Amérique divisée et appelée à embrasser la cohésion sociale. Comment? Une tribu de Trolls pour un style musical. Pop, Techno, Country, Funk, Classique et Hard Rock. Habile!
Alors que Barb et son Hard Rock veulent une emprise totale, l’unité va combattre cette force obscure. Les plus âgés apprécieront les petits clins d’œil sur la différence et la reconnaissance. Exaltation et exubérance de la diversité, dans un flux rose-bonbon de Trolls excités comme des puces. Alors difficile à dire si les enfants auront leur dose de divertissement cette fois-ci. Parce qu’à la longue, cette explosion politico-mélodieuse peut irriter à travers ce trip coloré rythmé par des intermèdes country de Kelly Clarkson. Chouette!
Bien que sa narration se frotte rapidement à ses limites, Trolls: World Tour essaie de ne pas être une simple compilation de morceaux. Non, Dohrn tente d’insuffler autre chose qu’un simple amusement à des enfants un dimanche après-midi, avec un menu pop-corn et coca pour le goûter. Insérer une petite morale pour enfants et parents, le message est passé. Et même si le métrage ne tente pas le Diable, pour ce simple effort, Trolls: World Tour est louable.
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