L’univers fantastique de l’écrivain norvégien Alf Prøysen trouve une nouvelle fois le chemin des salles. Après «Le Mystère de Noël» en 2020, voici «Le Noël de Teddy l'ourson», un conte pour enfant bien en deçà de son prédécesseur.

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La jeune Mariann (Marte Klerck-Nilssen), huit ans, se balade sur un marché de Noël lorsque son attention est attirée par une peluche à gagner dans l’un des stands. Elle remarque avec surprise que le petit ourson semble bien vivant. Mais, ne voulant pas être gagné par une petite fille, celui-ci manipule le jeu et se retrouve remporté par un homme fortuné, qui le place au fond d’une remise terriblement sombre. Déterminer à trouver le jouet, la petite Mariann part à sa recherche.

Si l’ambiance scandinave des décors paraît quelque peu appuyée, elle offre néanmoins une aura de contes de fées kitsch et agréablement chaleureuse. Pourtant, le charme du film «Le Noël de Teddy l'ourson» enchante bien moins que celui du précédent long métrage «Le Mystère de Noël», ni jamais aussi touchant, ni aussi plaisant. Si les vertus de l’amitié sont évoquées et la force de l’imagination vantée, tout paraît bien trop superficiel pour réussir à véritablement conquérir le cœur du public.

Pour couronner le tout, Mariann, l’un des personnages centraux de l’histoire, manque cruellement d’intérêt. Les péripéties se rythment de conflits familiaux résolus bien trop facilement et les quelques intermèdes musicaux, interprétés par le petit hérisson en peluche Bolla, paraissent sortir de nulle part. Le public, exaspéré, finit alors par ressentir une légère irritation devant le comportement envahissant des protagonistes et leurs flots de paroles ininterrompues.

(Traduit de l'allemand)