Dakota Johnson enfile le costume de «Madame Web». Personnage peu connu du Spider-Verse, jusqu’alors seulement présent dans le comic «Amazing Spider-Man», la super-héroïne a aujourd’hui droit à son propre film et introduit tout un groupe de futures Spider-Girls et Spider-Women.

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Cassandra Webb (Dakota Johnson) est ambulancière. Après avoir été victime d’un terrible accident, elle se découvre le pouvoir de clairvoyance : elle peut maintenant prédire l’avenir et le même modifier. Un jour, une ancienne connaissance, fantôme de son passé, refait soudainement surface. Elle devient alors le seul espoir de survie de trois adolescentes : Julia Cornwall (Sydney Sweeney), Anya Corazon (Isabelle Merced) et Mattie Franklin (Celeste O'Connor). Mais Ezekiel Sims (Tahar Rahim) est bien décidé à les empêcher d'accomplir leur véritable destinée.

Elle est initialement apparue en 1980 sous les traits d’une femme d’un certain âge, aveugle et paralysée en raison d'une myasthénie qui l'oblige à être reliée à un système aux airs de toile d'araignée. Dans cette adaptation issue des écuries Sony, à l’origine de «Morbius» et de la prochaine sortie de «Kraven le chasseur», l’histoire des origines de Cassie est transposée à une époque plus contemporaine et le scénario poursuit l’exploration des personnages du «Sony’s Spider-Man Universe».

Réalisé par la cinéaste S.J. Clarkson, qui avait jusqu’à présent surtout réaliser des programmes sériels, le long métrage propose une vision plus réaliste du monde des super-héros : les costumes sont moins moulants, les sentiments plus réels. Archétype de la génération Y, le personnage de Cassie est souvent agacé par le comportement et les remarques de ses trois, bien plus jeunes, protégées. Si la première demi-heure traîne la patte, «Madame Web» finit pourtant par livrer d’agréables instants d’action, tout en offrant un aperçu de plusieurs personnages méconnus, qui méritent pourtant plus d’attention.

(Adapté l'allemand)