On dit souvent qu'un chat a neuf vies. Mais que se passerait-il si toutes ses vies étaient épuisées? Cette question sert de prémisse au nouveau film d'animation de Christopher Jenkins. Une histoire riche en mésaventures félines, mais un peu (trop) facile.

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Le chat Beckett (Mo Gilligan) a la chance d'avoir trouvé en Rose une maîtresse aimante. Cependant, il finit par prendre son affection pour acquise. Lorsque Rose (Simone Ashley) commence à passer de plus en plus de temps avec son ex-petit ami, cela ne plaît guère à Beckett. En tentant de se débarrasser de ce rival, la boule de poils perd sa neuvième et dernière vie. Une surprise l'attend au paradis : Beckett reçoit neuf nouvelles vies, mais cette fois-ci, il devra les vivre réincarné dans le corps de nouveaux animaux.

Cette comédie animée exploite le concept des neuf vies proverbiales des chats pour offrir un divertissement léger et rythmé par une succession de gags amusants. Le film trouve toujours des moyens originaux de montrer comment l’animal (doublé par le comédien Artus en VF) gaspille chacune de ses existences. Le message, finalement sympathique, invite à apprécier ce que l'on a et à aimer celles et ceux qui nous entourent. Par ailleurs, et à travers le projet de recherche de Rose sur la disparition des abeilles, « Croquette le chat merveilleux» effleure, bien que de manière très superficielle, l’urgence d’un sujet d'actualité.

Malheureusement, le réalisateur Christopher Jenkins et ses coscénaristes tombent dans des clichés maladroits en ce qui concerne le mentor de Rose, dont un traumatisme ridicule le pousse à manipuler son entourage. Progressivement, ce professeur ressemble à un antagoniste délirant de James Bond qui rêve de conquérir le monde. Une maladresse qui, ajoutée à une fin exagérément spectaculaire, ne contribue pas à élever cette comédie au rang des grands films d'animation.

(Traduit de l'allemand)