Vengeance France, Hong-Kong 2009 – 109min.

Communiqué de presse

Vengeance

Un père vient à Hong-Kong pour venger sa fille, victime de tueurs à gages. Sur son passeport est marqué "cuisinier". 20 ans plus tôt, il était un tueur professionnel.

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Commentaires

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cinefeel

il y a 15 ans

Si je suis resté jusqu'au bout c'est qu'il devait quand même y avoir un petit quelque chose qui m'a retenu. Mais quoi ? ça, mystère! Peut-être que cela m'a fait penser à ces western spaghetti de l'époque où j'étais jeune. Et j'adorais ça. Mais là, la plupart du temps, tout sonne faux. Tout sauf le jeu des acteurs chinois plutôt bons. Je dois ne pas avoir compris ce qu'a voulu faire le réalisateur.Voir plus


dobe1

il y a 15 ans

To, To, To
<br>C’est quand même dingue qu’à ce jour, personne, ici, ne parle de ce film. Car à moi il me semble que Johnnie To est un immense cinéaste du moment. Au moins en ce qui concerne le cinéma d’action. Le fait que ce film ne soit que le deuxième sortit ici ne doit pas nous dire autre chose que distributeurs et exploitants sont pour le moins frileux (version polie).
<br>Par ailleurs ce film est je trouve un peu intimidant. Il y a une sorte d’introduction avec Johnny Hallyday sans cesse au centre et assez souvent en gros plan. Autant dire : pénible ! Puis ça commence vraiment et on retrouve les acteurs de Johnnie To. Le film se déploie. Entre réflexion et mise en scène incroyablement classieuse de scènes de combat (et là il faut insister : les « gun fights » de To sont incroyables, il faut vraiment les voir pour croire en ce temps faussement suspendu, ces ralentis subtiles, ce découpage sobre, etc.). Oui réflexion.
<br>Si le film multiplie les références à Melville c’est bel et bien vers le western que le film tend (mais Melville ne s’oppose pas au western, bien sûr, puisque ceux-ci sont une grande part des références de celui-ci). Car on pourrait dire qu’il y est question de territoire, d’honneur, de loyauté et d’homme. Hawksien en diable (cette scène ou les complices essaient leurs armes, c’est beau, c’est ambiguë). Il y a des armes, de la virilité (pas au sens gros bras gros poil), de la pudeur, de la retenue. Il y a quelque chose qui s’invente, ou plutôt qui se réinvente. Comme si le western était un territoire sans cesse à reconquérir. To y est plutôt convaincant.
<br>Et puis il y a Johhny Halliday. A ce qu’on se sait To voulait Delon (encore une fois par filiation avec Melville). A ce qu’on croit savoir de Delon et au vu du film, bien sûr Delon a refusé. Car quand même Hallyday est royal sur l’affiche et son nom trône en première place mais prologue et épilogue excepté il n’est que très secondaire. De plus une belle idée : son personnage perd la mémoire, irrémédiablement. Du coup il traverse le film comme un enfant (ou un bobet). A Hallyday auquel on résistait tout d’un coup ça va mieux. L’épilogue est vraiment dommage.
<br>(Un autre jour je dirais pourquoi le rôle des femmes est « juste » comme dans bien des westerns, même si ça peut heurter au premier abord).
<br>Vers ou va To ? Impossible de le savoir. Il y a ici une tentative pleine de retenue de s’ouvrir vers « l’étranger ». Pourquoi pas mettre un leur (ici Hallyday) pour attirer des spectateurs vers ces mises en images gracieuses, ce sens du monde acéré. Espérons qu’il n’aille pas beaucoup plus loin dans ces appas et pour l’instant profitons.
<br>
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