Maniac France, Etats-Unis 2012 – 89min.
Critique du film
Maniac
Opérant de manière systématique, un serial killer armé de sa lame sévit dans une grande ville américaine.
Délaissé par sa maman aux moeurs légères au cours de son enfance, Franck (Elijah Wood) surmonte sa timidité afin de rencontrer des filles qu'il a vite fait de scalper à la première occasion. Propriétaire du magasin de restauration de mannequins que lui a légué feu sa mère, il entrepose dans l'arrière-boutique toute une série de mannequins à l'effigie de ses victimes, coiffés des trophées qu'il accumule. Mais le jour où il rencontre Anna, une jeune photographe dont le sujet de prédilection est justement de redonner vie aux mannequins au moyen de jeux de lumières, Franck en fait son obsession numéro 1: il tente alors par tous les moyens de la séduire tout en tentant de contenir ses pulsions. Parviendra-t-il à l'épargner?
Pour un thriller horrifique où il est question de scalps, disons qu'il n'y a ni de quoi perdre la tête, ni de quoi s'arracher les cheveux pour ce remake du Maniac de William Lustig datant de 1980. Psychologiquement freudien à l'extrême et vomitif à souhait, ce défilé de découpes chirurgicales ravira les fans de gore. Il ne reste plus aux spectatrices qu'à espérer, si elles veulent pouvoir rentrer à la maison après une "date" la tête haute, entière et bien coiffée, que les mamans de leurs prochaines rencontres se soient bien conduites pendant les premières années de vie de leurs fistons.
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Commentaires
Excellent film, flirt avec les films formaté mais se veut haletant de par son suspens.
Une relecture intéressante du Maniac de Lustig, tout en conservant son aspect glauque et la retranscription de la folie maniaque, accentuée encore plus ici du fait que la caméra se substitue une grande partie du film dans les yeux (et la tête) du tueur. J'ai trouvé ça malin. Sinon la réalisation est plutôt soignée avec une bande-son qui colle bien au récit. Elijah Wood ne m'a pas stupéfait mais son rôle reste correct, bien que moins "habité" que l'était Joe Spinell.… Voir plus
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