Ode à l'Amour, à la Foi et aux doutes existentiels qui les accompagnent mise en scène par Terrence Malick.

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Neil (Ben Affleck) et Marina (Olga Kurylenko) vivent une passion dévorante. Jeune mère séparée, elle ne pensait pas ressentir à nouveau un jour pareil sentiment. Elle aimerait épouser cet homme qui la fait chavirer et qui l'emmène lors de sublimes virées romantiques au Mont St-Michel, mais aux yeux de l'église, elle reste liée à celui qui est parti courir les filles aux Canaries. Un engagement qu'aurait de toute façon bien du mal à prendre Neil. Le couple part aux Etats-Unis, dans une petite ville où la fraîcheur de la belle amoureuse ne tarde pas à étouffer. La fin de son visa signe également la fin de son idylle. Tandis que Marina quitte l'Amérique, Neil l'oublie dans les bras d'une autre dans un premier temps puis la fait revenir et l'épouse enfin. Mais leurs sentiments ne se sont plus ce qu'ils étaient. Et le prêtre (Javier Bardem) de la paroisse locale ne saurait les aider, puisque lui aussi enclin à de terribles doutes sur son propre amour envers Dieu...

L'absence d'envolée lyrique sur fond d'images de Mère Nature rend A la merveille plus supportable que la Palme d'or à Cannes remportée par Terrence Malick, The Tree of Life. Il n'empêche: cette ode mélancolique à l'Amour et à la Foi, et aux casseroles de questions qui vont avec, s'avère en fin de compte une expérience passablement ennuyeuse pour le spectateur, en dépit d'une superbe photographie.