Prisoners Etats-Unis 2013 – 153min.
Critique du film
Prisoners
Un père de famille enlève et torture le jeune déséquilibré qu'il suspecte d'avoir enlevé et tué sa fille.
Deux fillette sont enlevées. Tandis que les jours passent, la tension monte dans la pluvieuse ville de Boston, d'autant plus que le principal suspect, l'étrange Alex Jones, est rapidement relâché par la police. C'est alors que, hors de lui face aux piétinements de l'enquête de la police et au désespoir de son épouse, le père d'une de ces gamines, Keller Dover, décide d'agir à sa manière en séquestrant et en torturant Alex dans le but qu'il parle. Tandis qu'il informe son ami Franklin Birch (Terrence Howard), père de l'autre fillette, de cet enlèvement, le détective (Jake Gyllenhaal) mène l'enquête qui va le conduire vers un autre jeune homme déséquilibré, passionné de labyrinthes et de serpents...
De par son histoire où il est question d'un père à la recherche de sa fille enlevée et son ambiance glaciale - grâce au talent du directeur de la photo des Frères Coen, Richard Deakins - Prisoners joue dans la cour des Mystic River, Le silence des agneaux et Gone Baby Gone, même s'il n'atteint pas le niveau de ce dernier. Pas mal pour un premier essai à Hollywood, de la part du réalisateur québécois Denis Villeneuve, surtout si l'on sait que ce scénario figurait pendant un bon moment sur la fameuse Black List des scripts les plus difficiles à adapter à l'écran. Frissons garantis!
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