The Disappearance of Eleanor Rigby Etats-Unis 2014 – 190min.
Critique du film
The Disappearance of Eleanor Rigby
Eleanor aime Conor, Conor aime Eleanor. Une histoire d’amour idyllique dans le chaos de New York, qui prend une tournure brutale suite à un événement tragique qui les frappe de plein fouet. Tandis qu’Eleanor tente de se reconstruire ailleurs, Conor essaie de surmonter son absence. Chacun à leur manière, ils gèrent une séparation, banale aux yeux des autres, mais déchirante pour leurs cœurs.
The Disappearance of Eleanor Rigby n’est pas un titre ordinaire puisqu’il désigne trois films différents. Les deux premiers, pensés par le réalisateur Ned Benson comme un puzzle et sous-titrés Her et Him, épousent les points de vue des deux personnages principaux pour dessiner l’expérience globale d’une rupture amoureuse douloureuse. Le troisième, présenté au Festival de Cannes et nommé Them pour les cinéphiles, rassemble les deux parties, privées dans le processus d’un certain nombre de minutes. L’idée, sans être révolutionnaire, a conféré à Eleanor Rigby une aura spéciale, semblable à celle du Boyhood de Richard Linklater, un autre film phare du cinéma indépendant américain.Toutefois, la mutation de ce double film en un révèle la véritable nature de l’entreprise : simple, banale, voire artificielle dans ses pires moments. The Disappearance of Eleanor Rigby incarne toute une tendance du cinéma indépendant moyen, qui se cache derrière une sincérité et une sensibilité ordinaires pour masquer ses faiblesses. La faute à un scénario téléphoné, qui repose sur une succession de silences et de discussions, virtuellement intensifiés par un montage non chronologique, le premier film de Ned Benson n’évoque que bien peu de choses. Si ce n’est le charme de Jessica Chastain et James McAvoy, qui n’était plus à prouver.
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