Un militaire découvre qu'une organisation gouvernementale analyse une forme de vie inconnue qui se nourrit de radiations.

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Suite à un mystérieux séisme, Ford Brody perd sa mère, piégée dans la centrale nucléaire japonaise gérée par son père Joe. 15 ans plus tard, celui-ci, continue à chercher une explication à cette catastrophe. Devenu militaire et père de famille, Ford accepte malgré lui de l’aider à s’infiltrer en zone de quarantaine, sans se douter de ce qu’ils vont y découvrir: une organisation gouvernementale analyse depuis des années une forme de vie inconnue, qui se nourrit de radiations. Mais lorsque celle-ci se réveille et engendre une apocalypse, le salut de l’humanité repose sur une autre créature mythique, venue d’un autre âge: Godzilla.

Le choix de Gareth Edwards pour mener ce nouveau Godzilla est une audace et une évidence. Une audace car le cinéaste se retrouve, pour son deuxième film, à la tête d’un blockbuster à 160 millions de dollars. Une évidence aussi car son très beau premier film, Monsters, traduisait une empathie folle pour les créatures. Ce regard, loin des blockbusters ordinaires, offre à Godzilla une force saisissante, grâce à une mise en scène grandiose truffée de fulgurances – la mémorable scène sur le pont dans la nuit. Il y a bien le problème des personnages creux, et donc d’une émotion limitée, mais le spectacle se hisse parmi les meilleures superproductions de ces dernières années.