My Old Lady France, Royaume-Uni, Etats-Unis 2014 – 107min.
Critique du film
My Old Lady
Lorsqu’il débarque de New York pour vendre un appartement dont il a hérité à la mort de son père, qu’il n’a jamais vraiment connu, Mathias ne s’attend pas à y découvrir l’actuelle propriétaire des lieux : Mathilde, une dame âgée. Vendu sous viager, le très chic appartement ne lui sera remis qu’au décès de celle-ci, qui y vit avec sa fille Chloé. Espérant trouver un moyen de mettre un terme à cette situation et retourner à sa vie, Mathias s’installe sur place, et y découvre des choses inattendues sur son père…
Pour son premier essai derrière la caméra, le très respectable dramaturge américain Israel Horovitz ne s’offre rien de bien fameux : une vague histoire de secrets familiaux entre trois expatriés, réunis par un bien immobilier parisien. Une mélodie aussi délicate que classique, qui oscille sans convaincre entre larmes et sourires, au milieu d’un Paris filmé comme une carte postale sur des notes de piano entendues mille fois. Sans surprise, My Old Lady se laisser regarder pour ses comédiens, Kevin Kline, Kristin Scott Thomas et Maggie Smith, prestigieux trio britannique posé au milieu d'un décor français sans grand intérêt. Leur alchimie, testée dans quantité de scènes de dialogues solides, est elle aussi sans surprise.
Votre note
Commentaires
Un bon mauvais film que j'aime les appeler. Une histoire un peu abracadabrante, des personnages qui coexistent plus qu’ils n’existent, mais quelques belles scènes de comédie sur un sujet très sérieux.
Mais bon, au milieu des niaiseries estival, ce film vaut le détour...
Quelques scènes un peu « flottantes » dans ce film malgré quelques idées en or.
Je n’ai pas trouvé Kristin Scott Thomas très convaincante. En revanche, Maggie Smith est extraordinaire. La pièce de théâtre (Très Chère Mathilde) était peut-être plus réussie et si j’ai bien lu c’était le premier film d’Israel Horovitz. Bref, ce n’est pas un film raté, mais ce n’est pas non plus une grande réussite.… Voir plus
Comédie plus amère que doucereuse qui s’engage dans le genre « Un Anglais à Paris » face à « La vieille dame indigne » avant d’emprunter une voie beaucoup plus sombre. On oubliera très vite les parties humoristiques peu convaincantes pour mieux se laisser surprendre par cette noirceur inattendue évoquant de front suicide et inceste. Le duo antagoniste peine à attirer la sympathie, en dépit d’acteurs british plus que charismatiques, et seule la reine Kristin parvient à émouvoir avec son élégance naturelle. Que les amateurs de fins heureuses se rassurent, le bonheur est tout de même au bout du chemin.
4/6
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