Critique du film
The Sturgeon Queens
Dans une rue new-yorkaise du quartier de Manhattan se trouve Russ and Daughters, un traiteur spécialisé en cuisine juive très prisé et considéré par tous les amateurs de gastronomie. Ouverte en 1914 par Joel Russ, reprise par ses filles Hattie, Anne et Ida dans les années 30, la boutique est devenue au fil des années et générations un rendez-vous incontournable pour les habitants mais aussi les touristes.
Difficile de passionner les foules avec la nourriture, aussi appétissante soit-elle. Après avoir filmé la petite boutique en 2007 pour son documentaire The Jews of New York, la réalisatrice Julie Cohen retrace le destin extraordinaire d’une famille juive, arrivée aux Etats-Unis au début du siècle dernier et entrée dans l’Histoire de la ville grâce à sa culture. Une belle manière de mettre en lumière la place de la communauté juive, à l’occasion de l’anniversaire des 100 ans de Russ and Daughters, grâce aux mots enthousiastes d’une variété de personnalités – une juge de la Cour suprême, un chef, un écrivain, et même la comédienne Maggie Gyllenhaal, qui parle d’amour et de caviar. Mais au-delà du destin incroyable de cette famille, The Sturgeon Queens reste modérément passionnant, Julie Cohen ne parvenant jamais vraiment à dépasser les faits et les visages.
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