Tu veux ou tu veux pas? Belgique, France 2014 – 90min.
Critique du film
Tu veux ou tu veux pas
Licenciée à cause de ses nombreuses aventures d’un soir avec ses collaborateurs à travers le monde, Judith rentre à Paris pour trouver un emploi. Poussée par son goût très prononcé pour le sexe et les hommes, elle atterrit dans le cabinet de Lambert, un charmant conseiller conjugal à la recherche d’une associée. Mais alors qu’elle jette son dévolu sur lui, Judith ne se doute pas que Lambert est un sex addict repenti, abstinent depuis des mois et bien décidé à lui résister…
La carrière de Tonie Marshall semble ne pas s’être remise du succès phénoménal de son anecdotique Vénus beauté (institut) en 1998, célébré par quatre César, parmi lesquels meilleur film et meilleure réalisatrice. Après seize années marquées par divers échecs commerciaux et films restés dans l’ombre, Tu veux ou tu veux pas, avec ses deux comédiens superstar, sa formule populaire et son pitch décalé, ressemble à une promesse de succès. Mais l’exercice de la comédie romantique n’est pas aisé. Au contraire : il accentue toutes les faiblesses d’une machinerie bien connue qui nécessite une solide maîtrise, et une certaine dose d’imagination pour emporter l’adhésion. Derrière ses lumières soignées, ses effets de style et quelques dialogues désignés comme percutants, Tu veux ou tu veux pas se consomme sans passion ni grand plaisir, la faute à un scénario téléphoné, constitué de scènes ordinaires. Dans la mouvance du sympathique Un bonheur n’arrive jamais seul, Sophie Marceau apporte le charme commun de son sourire, qui peine à masquer le manque d’intérêt de l’entreprise.
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Commentaires
Vraiment nul et une perte d'argent et du temps. Je suis déçue de voir des bons acteurs comme Sophie Marceau et Patrick Bruel accepter des rôles pareils.
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