Ancien photographe de guerre hanté par les fantômes de ses expériences, Jean s’est replié dans une propriété du sud de l’Italie pour photographier en silence les arbres. Un jour, il décide de revenir dans la réalité : il traverse la mer et passe en Albanie, où il a pris sa dernière photo. Mais dans l’arbre qu’il décide de photographier se cache Mira. Rejetée par son père, éprise de liberté, Mira a décidé de fuir le pays et cherche à traverser la mer…

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Il y a quelque chose d’inattendu et touchant dans la rencontre entre ce vieil homme abîmé par le passé, et cette jeune fille écrasée par son présent. Lui revient en Albanie pour se reconnecter à ses souvenirs douloureux, tandis qu’elle cherche à fuir un pays qui l’empêche de construire un avenir. L’alchimie entre Carlo Brandt et Kristina Ago, particulièrement envoûtante, constitue donc naturellement la grande force du film de Pierre Maillard. Les paysages étonnants de l’Albanie donnent à De l’autre côté de la mer une belle identité, notamment dans la dernière partie. C’est grâce à ces éléments que le film parvient globalement à surmonter ses faiblesses, et son scénario un peu simple qui ne parvient jamais vraiment à embarquer et toucher.