Ryan et Emily Fleeges emménagent avec leur fille Leila dans une nouvelle maison du quartier chic de Palo Alto en Californie. Dans le garage, ils découvrent une caméra et d’étranges cassettes vidéos, qui montrent l’enfance de deux petites filles ayant habité dans la même maison. Ils réalisent bien vite qu’à travers la caméra, ils peuvent observer des phénomènes paranormaux, et qu’une mystérieuse entité a décidé de s’attaquer à Leila comme aux enfants des vidéos…

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Enfin : après quatre épisodes et un spin off espagnol, la saga Paranormal Activity, lancée par un film quasi amateur tourné en 2006 et sorti en 2009 pour devenir un phénomène spectaculaire, se termine. C’est du moins le principal argument commercial de Paranormal Activity : Ghost Dimension, qui déballe la 3D, les effets spéciaux, les révélations et les scènes spectaculaires pour rassasier les fans de la première heure. Monteur et producteur de plusieurs épisodes de la franchise, Gregory Platkin passe pour la première fois derrière la caméra avec une mission très simple : reproduire sans réinventer, répéter sans imaginer. Cinquième épisode et cinquième plaisanterie donc, qui aligne les plans fixes, les silences pesants, les jump scares clichés et les ficelles embarrassantes, jusqu’à un final spectaculaire qui tente de redonner quelques couleurs à ce film grossier. A ce stade, seuls les vrais fans répondront présents. Et seuls eux pourront se montrer indulgents envers cette triste farce – qui sera vraiment la dernière, avec un peu de chance.