Los Angeles, 1998. Après l’enterrement de sa sœur, Maria Altmann, une septuagénaire excentrique d’origine autrichienne, découvre une précieuse lettre qui prouve que, dans les années 40, sa famille a tenté de reprendre possession d’œuvres d’art qui leur avaient été volées par les Nazis. Parmi ces œuvres : le portrait de sa tante Adele Bloch-Bauer par Gustav Klimt, aujourd’hui exposé dans un musée de Vienne. Déterminée à récupérer ce trésor lié à l’histoire tourmentée de son pays et sa famille, elle charge Randy Schoenberg, un jeune avocat et père de famille, de l’aider…

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L’Histoire est-elle assez fantastique pour faire de bonnes histoires de cinéma ? Oui. Est-ce pour autant une garantie ? Monuments Men de George Clooney a prouvé que non. Lui aussi centré sur les vols d’œuvre d’art dérobées par les Nazis pendant la Seconde Guerre mondiale, La Femme au tableau le confirme. Divertissante mais simplette, touchante mais téléphonée, cette histoire pleine d’espoir et de bon sens a bien du mal à ne pas s’affaisser sous le poids du mélodrame classique, qui alterne humour et pathos avec un savoir-faire paresseux. Helen Mirren sera une fois de plus le meilleur atout d’un film sinon dispensable qui prouve, après le non moins médiocre My Week with Marilyn, que Simon Curtis devrait définitivement chercher l’inspiration ailleurs que dans les livres d’Histoire.