Le monde a changé, mais Brice de Nice, lui, non. Lorsque son meilleur ami Marius l’appelle à l’aide, le surfeur décide de partir à son secours et s’embarque dans un voyage à l’autre bout du monde. Direction une île paradisiaque, pour une aventure inattendue…

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Brice 3 suscite deux réactions. D’un côté, un plaisir étonnant et assez unique face à un objet sans limites, d’une absurdité totalement assumée, qui prend un malin plaisir à s’amuser avec la forme et le fond pour désobéir aux codes du genre. De l’autre, une exaspération quand l’équilibre est rompu, que le rire laisse place à l’ennui, et que la comédie délurée et colorée se transforme en interminable sketch. James Huth, notamment réalisateur du premier épisode, met son talent de metteur en scène au service de l’aventure, avec une poignée de séquences et hommages amusants. Mais faute d’un scénario à la hauteur, et malgré quelques éclairs de génie absurde, Brice 3 ne relève pas le défi, et rappelle que le surfeur débile fonctionne mieux à petite dose, en sketch, que dans un film de 90 minutes.