Pendant très longtemps, les cigognes ont livré des bébés. Aujourd’hui, elles se sont reconverties dans la livraison de colis. Coursier star de l’entreprise, Junior rêve d’une promotion, mais écope d’une autre mission : gérer Tulip, le seul être humain du Mont Cigogne qui a dû rester avec eux suite à un incident qui a effacé son adresse de livraison. Mais Junior actionne par accident la Machine à fabriquer des bébés, et se retrouve avec une petite fille en totale infraction avec la loi, qu’il va devoir livrer de toute urgence avec Tulip pour s’éviter des ennuis…

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Le film commençait pourtant bien, avec l’irrésistible idée que l’entreprise fantasmée de livraison de bébés par des cigognes a laissé place à une sorte d’Amazon dans le ciel, qui s’affaire désormais autour des smartphones et autres trésors modernes. Mais Cigognes et compagnie n’utilise ce postulat pour rien d’autres qu’une petite aventure classique, énième comédie articulée autour d’un bébé mignon et d’un duo mal assorti. Le film de Nicholas Stoller et Doug Sweetland ressemble alors à un film d’animation ordinaire, dénué de toute imagination et personnalité, qui se contente de paresseusement reproduire une formule éculée. On pourra certes sourire et s’amuser de ce produit très bien exécuté, mais également s’y ennuyer ferme.