A Dog's Purpose Etats-Unis 2017 – 100min.

Critique du film

A Dog's Purpose

Critique du film: Geoffrey Crété

C’est l’histoire d’un chien, sauvé d’une mort certaine par un enfant du nom d’Ethan dans les années 50. Le début d’une relation puissante entre le golden retriever et son maître, qui s’étalera sur plusieurs années, à chaque étape importante de la vie du garçon. Mais lorsque la vie de Bailey se termine, son histoire continuera. Réincarné tour à tour en berger allemand, golden retriever ou labrador, vivant des aventures palpitantes comme chien de sauvetage ou la destinée sereine d’un petit chien de compagnie, Bailey va se découvrir, existence après existence, un but : retrouver son maître Ethan coûte que coûte…

A Dog’s Purpose ressemble à la version new age de Marley & moi, la comédie à succès avec Owen Wilson et Jennifer Aniston sortie en 2009 : l’histoire d’un chien et ses maîtres, avec une humanisation extrême de l’animal grâce à une voix off et des comportements raisonnés, agrémentée d’une petite théorie de la réincarnation pour apporter une dose de magie. Du gentil mélo basé sur l’anthropomorphie du chien donc, avec un programme conventionnel voire désuet puisque le golden retriever suivra son maître dans son enfance, ses premiers amours, ses premiers échecs, dans le cycle évidemment beau et puissant de la vie. Le film de Lasse Hallström (Gilbert Crape, Le Chocolat) est mignon, c’est certain, et pourra sans mal tirer quelques chaudes larmes faciles. Il devrait satisfaire le petit public qui sera intéressé par le pitch, qui pardonnera les grosses ficelles un peu vilaines de cette fable sucrée.

18.04.2017

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Commentaires

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regis_m

il y a 7 ans

En voilà un joli film familial, qui pourra toucher encore plus les adultes que les enfants, l'effet de nostalgie fonctionnant à merveilles. Pour toutes les personnes qui ont eu un chien lorsqu'elles étaient enfant, elles retrouveront bien des scènes de vie familières, la découverte de l'animal, la complicité, l'affection de tous les instants, les jeux, le réconfort lors des instants de tristesse... Et aussi le déclin, inévitable, de la petite bête tant aimée. L'idée des incarnations successives de Bailey est splendide, ses différentes vies nous touchent et nous émerveillent. Et puis survient le dénouement final, propulsant l'histoire dans une dimension relevant quasiment de la prédestination. Dennis Quaid, que l'on avait un peu oublié, y est magistral. Et on ressort avec des larmes plein les yeux et le sentiment d'avoir vu, enfin, une histoire originale, une réalisation simple, authentique, et sincère, aux antipodes de la surexcitation et des effets épileptique proposés par un cinéma actuel hyperactif et creux. A voir en famille, et prévoyez une grosse boîte de mouchoirs.Voir plus


celine1799

il y a 7 ans

Ce film est plein d'émotion, de réalité et d'humanité. J'ai adoré !


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