Sans un Bruit 2 Etats-Unis 2018 – 97min.
Critique du film
Êtes-vous prêts pour une deuxième dose de frissons?
John Krasinski avait créé la surprise avec Sans un bruit, premier volet intense de la saga d’horreur qui met en scène de féroces créatures à l’ouïe surdéveloppée. Les spectateurs avaient tremblé dans leur fauteuil à la vue de ces extraterrestres sans pitié pourchassant la famille Abbott. Le deuxième chapitre reprend là où nous avions laissé Evelyn Abbott, désormais veuve, et ses enfants.
Avant, tout était paisible dans la petite bourgade où vit la famille Abbott. Mais ça, c’était avant que des créatures monstrueuses ne débarquent et déciment la majeure partie de la population. Ultra sensibles au bruit, les extraterrestres aux dents acérées attaquent au moindre bruissement de feuilles. Après avoir perdu son mari Lee (John Krasinski) et son fils, et avoir donné naissance dans sa baignoire, Evelyn (Emily Blunt), accompagnée de ses enfants Regan (Millicent Simmonds) et Marcus (Noah Jupe), décide de quitter la maison familiale pour s’aventurer dans la nature. Les trois aventuriers, toujours sur la pointe des pieds, vont découvrir qu’ils ne sont pas les seuls survivants et que les bêtes voraces ne sont pas le seul danger.
Sans un bruit avait connu un succès inattendu en 2018. Réalisé par John Krasinski avec une poignée de millions de dollars, le film avait fait un retour sur investissement spectaculaire en engrangeant plus de 340 millions de dollars à travers le monde. Le deuxième volet, également écrit et réalisé par Krasinski, semble prendre la même direction, puisqu'il est le premier film depuis la pandémie à dépasser les 100 millions de dollars de recettes.
Concept ultra simple, mais sacrément efficace, Sans un bruit jouait sur une tension silencieuse, où chaque respiration devait être contenue sous peine de voir les affreuses bestioles débarquer et massacrer jusqu’à la dernière âme. Du sable pour faire taire les feuilles sous leurs pas, des guirlandes lumineuses pour alerter d’un danger, une malle et une bouteille d’oxygène pour atténuer les pleurs du nouveau-né, les Abbott avaient mis en place un système de survie ingénieux pour lutter contre les forces maléfiques.
Si le premier opus voyait son action cantonnée à la maison des Abbott, le deuxième chapitre sort des limites de la demeure familiale pour explorer le monde désert et dévasté par les forces malfaisantes. Le film offre aussi un terrain de jeu à de nouveaux protagonistes, à l’image d’Emmett, un ami et habitant de la ville incarné par un Cillian Murphy très barbu. De plus, si le premier chapitre ne contenait que très peu de dialogues et asseyait sa tension sur un silence omniprésent, proposant une immersion totale dans cet univers muet, son successeur est bien plus verbeux, plus bruyant et donc moins immersif, faisant malheureusement perdre au concept de son intensité originelle.
Bien que moins puissant, Sans un bruit 2 fait son job malgré tout. Efficace juste comme il faut, on se surprend à sursauter dans notre siège à plusieurs reprises. Porté par une Emily Blunt toujours aussi captivante et la très douée et attachante Millicent Simmonds, Sans un bruit 2 s’en sort peut-être moins glorieusement que son prédécesseur, mais tient fièrement les couleurs du genre horrifique. Et comme on a coutume de dire: jamais deux sans trois. Un troisième volet est déjà dans les tuyaux. Suite ou spin-off, les détails ne sont pas encore connus. Ce que l’on sait par contre, c'est que Jeff Nichols, réalisateur talentueux de «Take shelter» ou encore «Loving», sera à la barre du projet. Frissons en vue!
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Commentaires
Voilà 474 jours que des extraterrestres avides du moindre bruit ont envahi les États-Unis. Marquée par la mort et une naissance, la famille Abbott quitte sa ferme incendiée dans l’espoir de retrouver d’autres survivants.
Silence on y retourne. Récompensé par le succès, il convenait de donner suite au premier volet sorti en 2018. Nous n’en saurons pas plus sur le pourquoi de cette invasion, assistant néanmoins à son débarquement destructeur en cette bourgade typique américaine. Evelyn, seule désormais avec ses trois enfants, dont un nourrisson, s’enfuit pieds nus sur les sentes forestiers et le long des voies ferrées. Est-ce bien raisonnable ?
Ne pouvant plus jouer sur l’effet de surprise, le film en devient presque classique, laissant davantage de place aux créatures féroces. Les sursauts interviennent cependant quand un hurlement déchire d’un coup le mutisme et le calme apparent. Afin d’accroître le suspens, le groupe est séparé et évolue dans un montage parallèle plutôt habile. Les motifs se multiplient, mais le temps manque pour les exploiter pleinement. Alors que dans l’épisode 1, la métaphore exprimait la crainte des parents de ne pouvoir préserver leurs petits, ils sont encouragés dorénavant à les laisser grandir et prendre leur envol. Et ce sont eux peut-être qui les protégeront.
(6.5/10)… Voir plus
Dernière modification il y a 3 ans
Prodigieux et haletant et surtout tellement intelligement fait ❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍😍
Le réalisateur aime le cinéma avec un grand C et cela se ressent à travers le casting, l'histoire, et surtout il s'est entouré d'une équipe d'amoureux et cela se ressent dans le 1er film tout comme dans ce film qui a mon avis est encore plus prenant et jubilatoire que le 1er
Juste une phrase
RESPECT
Et surtout un grand MERCI à tous les acteurs qui sont l'âme du réalisateur et le réalisateur en est le cœur
Louanges aussi et c'est assez rarissime, aux équipes d'effets spéciaux et créateurs de créatures à qui ils, elles ont réussi l'impossible.. Leur donner un cœur et une âme de mon avis car au delà des méfaits de ces êtres ils ont quelque chose d'humain et non de surhumain
RESPECT pour cette prouesse ❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️❤️😍😍😍😍💋💋💋💋💋💋💋💋💋💋💋💋💋💋💋
Vivement le suivant car avec une… Voir plus
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