Piedra Sola Argentine, Mexique, Qatar, Royaume-Uni 2020 – 72min.

Communiqué de presse

Piedra Sola

Perdre pied. Laisser de côté ses certitudes cartésiennes et lâcher prise pour s'abandonner aux images... qui ne sont pas que des images. C'est l'invitation d'une première séquence fantastique - dans tous les sens du terme. Une nuit d'orage, sombre, presque noire, parfois vaguement illuminée par des éclairs au loin qui permettent à peine de distinguer l'horizon. Un cheval blanc apparaît quelques secondes, irréel, dont la silhouette va petit à petit être mangée par la nuit alors que roule le tonnerre lointain des éclairs, qu'on croirait sortir d'une symphonie, fantastique justement. Le jour venu, place aux humains, minuscules dans le paysage désertique et pierreux des hautes terres andines au nord de l'Argentine. Ses habitants sont Quechuas.

La famille Tolaba élève des lamas dont elle essaie de vendre la viande et les fourrures dans la bourgade de la vallée. Mais un puma attaque le cheptel et, lorsque le problème est discuté lors d'une réunion communautaire, les paysans voisins invoquent mère nature, la Pachamama, qui protège les troupeaux des uns et des autres. Piedra sola, c'est aussi le titre du premier poème de l'immense Atahualpa Yupanqui, musicien et écrivain argentin d'origine quechua lui aussi. Le film en est également un, poème pictural nous plongeant dans un monde autre, surréel, qui n'a pourtant rien d'abstrait.

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