La prisonnière de Bordeaux France 2024 – 108min.
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Commentaires
J’y suis allée pour Hafsia Herzi qui m’a bouleversée dans Le Ravissement et This Teacher. Son jeu est juste dans La Prisonnière, celui d’Huppert aussi, mais le scénario plat et la mise en scène ennuyeuse les desservent.
“Codétenues”
Alma accueille dans sa grande maison Mina qu’elle ne connaît pas. Les deux femmes si différentes ont pour seul point commun un mari en prison.
Drôle d’endroit pour une rencontre. L’idée de se rapprocher lors d’une visite au parloir paraît plausible. Attente, patience, crainte, colère, frustration et déception sont autant de sentiments partagés capables de créer des liens. Mais l’attitude accueillante d’Alma est peu crédible. Elle s’ennuie, se dit seule, abandonnée, alors qu’une fête inattendue la montre très entourée. L’aspect policier manque également de consistance. Il y avait mieux à faire que de monter ce mauvais coup, vol au-dessous de tout soupçon. Même avec son petit rebondissement temporel, le scénario pourtant écrit à trois têtes ne s’élève guère. C’est dommageable pour ses personnages d’épouses fidèles et bafouées. Deux « codétenues » prisonnières des méfaits de leur conjoint, rêvant d’une échappée belle. Dans le rôle de celle qui vient du bas et de loin, Hafsia Herzi subit davantage qu’en matonne à Borgo. En face, Isabelle Huppert, plus Elle que jamais, s’amuse de son image bourgeoise mêlant extravagance et folie douce. Ce n’est pas des uramakis qu’elle savoure ici après une agression, mais un chou à la fraise qu’elle avale laconiquement en constatant une effraction.
(6/10)… Voir plus
Dernière modification il y a 2 mois
Ce film n'est de loin pas un chef d'oeuvre. Toutefois Isabelle Huppert y est attachante. Quant au scénario il ne m'a pas plu du tout. J'ai frisé l'ennui car les dialogues sont sans vies. Dommage. (G-03.09.24)
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