L’amour Ouf France 2024 – 161min.
Communiqué de presse
L’amour Ouf
Les années 80, dans le nord de la France. Jackie et Clotaire grandissent entre les bancs du lycée et les docks du port. Elle étudie, il traîne. Et puis leurs destins se croisent et c'est l'amour fou. La vie s'efforcera de les séparer mais rien n'y fait, ces deux-là sont comme les deux ventricules du même cœur...
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Commentaires
Le film est pas mal, mais ne me restera pas longtemps en mémoire. La mise en scène est bonne, mais le film aurait pu allègrement être raboté de 20-30 minutes. Je m’attendais à une autre fin. L’histoire d’amour entre les protagonistes jeunes a été mieux traitée qu’entre les plus âgés et les 2 jeunes acteurs sont excellents. BO vintage sympa: Cure, Prince, Billy Idol entre autre.… Voir plus
Bonsoir, vous avez répondu a ma critique sur Niki mais il m'est impossible de l'ouvrir et la lire 🤔. Eric
“Le grand bain”
Jacqueline rencontre Clotaire dans la France du Nord et des années 80. C’est l’amour fou.
Gilles Lellouche se jette à l’eau du grand bain et réalise le film de toute une vie. Une romance violente et passionnée à travers le temps. Son générique rappelle celui du West Side Story de Spielberg. Les cheminées de l’usine métallurgique crachent le feu et imposent un décor marqué. Dans le prélude, le gang défie la mort, quand lors d’une rixe, le couple s’évadera dans la danse. Tragique sera leur destinée, éventée dès les premières minutes. A moins que les sentiments ne parviennent à tout basculer.
Il y a certainement trop de fougue et d’extravagance dans ce filmage. Gros plans, contre-plongées, subjectivité, panoramiques voyants, la caméra virevolte dans un montage surexcité. De quoi accentuer l’énergie d’une jeunesse qui, sur des morceaux de l’époque, s’éprend comme dans un clip daté. Clotaire, prénom du camarade cancre du petit Nicolas, est une frappe ayant laissé échapper son avenir. Plus sérieuse et appliquée, Jackie est la nouvelle de l’école au caractère bien trempé. Après un coup de gueule devenu coup de foudre, la séduction passe par des tendres riens : une cassette enregistrée, des caissons de Flamby dérobés et ce chewing-gum, relique qui bat comme un cœur. L’innocence est mise à mal quand le vol de vinyles est remplacé par le trafic de drogue. Le récit s’enlise dans une ambiance très anglo-saxonne, mêlant les briques de Belfast aux ruelles malfamées de Brooklyn. Lellouche joue les affranchis et se prend pour Scorsese.
Son œuvre retrouve quelques couleurs en faisant murir ses acteurs. Les investis Adèle Exarchopoulos et François Civil succèdent à Mallory Wanecque et à l’étonnant Malik Frikah. Comme Roméo et Juliette, C. et J. poursuivent leur histoire d’A pour le pire et le meilleur. Et après deux éclipses, c’est sous un soleil couchant bien cliché qu’on finit par leur dire adieu.
(6.5/10)… Voir plus
Dernière modification il y a 19 jours
Assez déçue du film. 1. J’ai ressenti que le réalisateur a voulu trop en faire. Trop de style, tue le style, comme on dit.
2. Certains personnages sont ratés selon moi: premièrement, la mère de Clotaire, qui aurait pu être beaucoup plus touchante. Et deuxièmement, le mari de Jackie, l’archétype du fils à papa riche.
3. La bande originale est décevante pour un film de cette grandeur. Aucun coup de cœur musical pour ma part.
En revanche, j’ai apprécié le jeu des jeunes protagonistes, de François, d’Adele et d’Alain Chabat.
En revanche, j’ai ador civiet d’Alin Chabat… Voir plus
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