Le Comte de Monte-Cristo France 2024 – 178min.
Communiqué de presse
Le Comte de Monte-Cristo
Victime d'un complot, le jeune Edmond Dantès est arrêté le jour de son mariage pour un crime qu'il n'a pas commis. Après quatorze ans de détention au château d'If, il parvient à s'évader. Devenu immensément riche, il revient sous l'identité du comte de Monte-Cristo pour se venger des trois hommes qui l'ont trahi.
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Commentaires
Je ne m'attendais pas à qu'il soit aussi long. Mais finalement c'est passé très vite. J'ai adoré.
Un film sorti des studios de Gaulywood.... Malgré un excellent casting ne ravira qu'un jeune public. Versions antérieures plus convaincantes selon moi.
“Monsieur vengeance”
En 1815, victime de la jalousie de proches ambitieux, le jeune Edmond Dantès est arrêté le jour de son mariage sous le prétexte fallacieux d’être lié à la résistance napoléonienne. Dans la prison du château d’If où il restera quatorze longues années, un compagnon d’infortune lui révèle l’emplacement d’un fabuleux trésor. De quoi rêver à un plan machiavélique qui lui permettra de prendre sa revanche sur ceux qui l’ont trahi.
Après D’Artagnan et ses fiers mousquetaires, le duo de réalisateurs épris des grands classiques de la littérature française, ressuscite le Comte de Monte-Cristo. Cette figure héroïque, hantant les écrans depuis la nuit des temps, reste le symbole cathartique de la vengeance, bien plus savoureuse, quand elle se déguste froide. Le sentiment de plaisir éprouvé lors de la punition attendue des trois grands méchants loups, incarnés avec rigueur par Patrick Mille, Bastien Bouillon et le pince-sans-rire Laurent Lafitte, demeure intense. Face à eux, Pierre Niney fait ce qu’il peut pour faire oublier sa fraîcheur dans ce costume un peu trop grand pour lui. Malgré le trouble que son personnage devrait susciter, à la fois ange exterminateur et glaive de justice brandi par la haine, l’acteur aux yeux de biche force notre sympathie. Mais quand il s’agit d’invoquer les esprits frappeurs lors d’une soirée mondaine fourbe, son art de la narration retient sans peine notre souffle et celui de son public ciblé. Alors que le soin porté aux costumes et au maquillage est grand quand il incarne d’autres personnages, son masque de Monte-Cristo ne le dissimule guère et rend peu crédible l’aveuglement bêta de ses ennemis. Côté mise en scène, l’on remarque la qualité des décors, comme ce palais à l’oriental, une musique parfois envahissante et un montage dynamique. Difficile néanmoins de maintenir rythme et tension lors de ces trois heures, tout en restant fidèle autant que possible aux écrits de Dumas. Malgré quelques longueurs, le divertissement est bel et bien au rendez-vous.
(6.5/10)
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