Le Roman de Jim France 2024 – 101min.
Communiqué de presse
Le Roman de Jim
Aymeric retrouve Florence, une ancienne collègue de travail, au hasard d'une soirée à Saint-Claude dans le Haut-Jura. Elle est enceinte de six mois et célibataire. Quand Jim nait, Aymeric est là. Ils passent de belles années ensemble, jusqu'au jour où Christophe, le père naturel de Jim, débarque... Ça pourrait être le début d'un mélo, c'est aussi le début d'une odyssée de la paternité.
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Commentaires
Vu une deuxième fois, et j'en ai gardé le même sentiment. C'est un film humain, touchant avec un acteur Karim Leklou qui est vraiment génial dans son interprétation. Laetitia Dosch excellente tout comme Sara Giraudeau. (G-06.09.24)
Ce film m'a touché au plus haut point ! Le casting est excellent. Tout en subtilité avec un scénario magistralement interprété, les 100 minutes que dure ce film passent très vite. À aucun moment je me suis ennuyé. Les réalisateurs ont tenus à garder le titre de ce film identique à celui du roman car dixit : "c’est justement tout ce qui fonde Jim au-delà de son origine biologique". Ce film vaut la peine d'être vu. (G-25.08.24)… Voir plus
“Jeune fils aux pères”
Au hasard d’une soirée, Aymeric photographie Florence, une ancienne collègue caissière. Pas farouche, la belle, enceinte de six mois, lui conte sa vie et l’invite dans son lit. L’enfant qui va bientôt naître vient de trouver un père.
« Tu es si doux », dit-elle à l’ourson mâle qui observe tendrement les courbes voluptueuses de ce corps contorsionné de trois quarts, lors d’une « nique » dite « cubiste ». Aymeric est un vrai gentil comme il n’y en a plus. Il prendra sous son aile et sur ses épaules ce petit Jim qui le comble d’amour. Les années passent et le bonheur est dans le pré. Jusqu’au jour où le géniteur refait surface et quémande une place.
Beau sujet que les frères Larrieu abordent avec pudeur et leur sens du décalage. Entre le narrateur et des personnages secondaires pas toujours à l’aise, le ton récité choisi de prime abord dérange. Mais peu à peu, la séduction opère et, sans chuter dans un mélodrame à l’excès, l’émotion pointe en silence pour s’écouler le long d’une joue. Dans le rôle premier, Karim Leklou impose sa bonhommie rondelette. Si les coups qu’il reçoit sont moins physiques que dans Vincent doit mourir, ils n’en sont pas moins violents. Le sac de frappe ne rompt jamais, au risque de passer à côté de sa vie. Symbole de son parcours héroïque à l’équilibre fragile, une via ferrata guidée par ce grand garçon qui n’a jamais pu être sien. Par contraste avec la nature jurassienne, le monde de la nuit l’électrise quand une raveuse rêveuse entre dans la partie. Entre ses bras, les négatifs d’antan se développent enfin en une mosaïque colorée et positive.
(7/10)… Voir plus
Dernière modification il y a 2 mois
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