Né après la mort de son père, le célèbre boxeur Apollo Creed, Adonis Johnson a également perdu sa mère et vécu une enfance solitaire et violente. Sauvé par Mary Anne, la femme d’Apollo, il a tenté de prendre le chemin d’une vie normale. Mais sa soif de boxe le mène à Philadelphie, où il retrouve la trace de Rocky Balboa. Seul depuis la mort d’Adrian et ses proches, celui-ci s’est éloigné des rings et mène une existence paisible. D’abord réticent, l’ancien champion accepte d’accompagner Adonis, déterminé à marcher dans les pas de son père sans utiliser son nom.

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Il était revenu en 2006, après 16 ans d’absence, dans Rocky Balboa, écrit, réalisé et interprété par Sylvester Stallone lui-même. Le voilà de retour, dix ans après, dans Creed, pour passer le flambeau. Pour la première fois de la saga, l’étalon italien ne monte donc pas sur le ring et adopte le rôle de vieux mentor pour coacher le nouveau Creed, héros de cette suite qui sonne comme une renaissance. Rien de bien neuf au menu de cette success story ordinaire, structurée dans la plus pure tradition du genre, avec quelques très lourdes notes susceptibles de faire sombrer le film dans le ridicule. Le réalisateur Ryan Coogler, qui retrouve son acteur de Fruitvale Station, brille pourtant avec sa mise en scène énergique, solide et nerveuse, au service de personnages classiques mais portés par d’excellents interprètes : Michael B. Jordan, Tessa Thompson (révélation de Dear White People), et Sylvester Stallone, qui se paye un comeback par la petite porte dans la peau d’un Rocky fatigué et lessivé par la vie. Avec à la clé une victoire aux Golden Globes et, qui sait, aux Oscars. Avant un nouveau film, d’ores et déjà annoncé.