Il comandante e la cicogna France, Italie, Suisse 2012 – 108min.
Critique du film
Il comandante e la cicogna
En Italie, Leo, plombier, et Diana, artiste, luttent pour survivre en milieu urbain
Elia et Maddalena, adolescents, donnent du fil à retordre à leur père Leo, plombier et veuf. Elia a apprivoisé secrètement une cigogne et vole du poisson congelé au supermarché pour la nourrir. Maddalena s'est compromise sur Internet avec son petit ami qui l'a filmée. De son côté, Diana, artiste dont les oeuvres ne se vendent pas, doit plusieurs mois de loyer à son propriétaire, Amanzio, marginal qui a cessé de travailler et se consacre à la critique de la vie urbaine. Diana est embauchée chez un avocat véreux pour peindre une fresque à sa gloire. Elle y rencontre Leo venu demander à l'avocat de défendre sa fille. Naïfs et intègres, ces deux êtres sauront-ils unir leurs forces pour résister au délitement social ambiant ?
C'est une critique en règle de l'Italie d'aujourd'hui à laquelle se livre le réalisateur Silvio Soldini (Pain, tulipes et comédie) dans ce film léger, drôle et poétique. On se se laisse volontiers emporter par un tourbillon de péripéties toutes plus rocambolesques les unes que les autres, le tout sur fond de réflexions de la statue du héros national Garibaldi. Surplombant la ville du haut de son cheval, Garibaldi regrette en effet que les Italiens aient perdu leur idéaux pour suivre de basses promesses de charlatan...
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Commentaires
VOTRE CRITIQUE
<br>Un portrait de l'Italie d'aujourd'hui, brossé avec ironie et humour. Acteurs formidables, surtout Alba Rohrbacher
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