Killing Them Softly Etats-Unis 2012 – 97min.
Critique du film
Killing Them Softly
La mafia engage un tueur professionnel pour retrouver et tuer les auteurs du braquage d'une partie de poker illégale.
Dans une ville sinistre et pluvieuse d'Amérique jamais mentionnée durant le film, le tenancier d'un pressing fait appel à deux losers récemment sortis de taule - un jeunot voulant jouer les durs et un répugnant Australien héroïnomane - afin qu'ils braquent une partie de poker illégale. Une fois le méfait advenu, l'organisateur de ladite partie de poker est méchamment rossé car suspecté par la mafia qui chapeaute ce genre de réunions clandestines, d'avoir lui-même commandité l'attaque. C'est alors que l'avocat des pontes mafieux engage un tueur professionnel du nom de Cogan (Brad Pitt) afin qu'il retrouve puis élimine les auteurs de ce coup...
Après son sublime L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, le réalisateur australien Andrew Dominik signe un nouveau film sombre, ultra-stylisé, magnifique, poétique malgré quelques scènes d'une extrême violence et terriblement pessimiste dans lequel il démontre que, à l'image des Etats-Unis implosant sous les dérives capitalistes, les gangsters et la mafia ne sont pas non plus épargnés par la crise financière. Tandis que James Gandolfini en tueur alcoolique, cocu et érotomane est fantastique, c'est le personnage de Brad Pitt qui résume le mieux encore la situation avec cette future phrase-culte: "America is not a country, it's a business".
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Commentaires
A part 3 répliques culte, c'est pas terrible. Et tellement longuet. Le bankable Brad Pitt est très moyen comme acteur. Peut-être parce qu'il se co-produit.
Reflet d'une Amérique désenchantée, le monde des truands est tout aussi pathétique et en faillite. Plus d'honneur, plus de respect et toujours autant de violence. En dépit d'une mise en scène convaincante, on peine à se sentir concerné.
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