Dans les années 80, un avocat abandonne sa carrière et se lance corps et âme dans l'hippisme.

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Elevé au grain par un père (Daniel Auteuil) épris d'équitation, le jeune Pierre Durand (Guillaume Canet) enchaîne les compétitions, mais quand vient l'heure des études, il entreprend la voie du droit jusqu'à s'associer à un cabinet. Las de cette vie de petit bourgeois, il trépigne de remonter en selle et réaliser son rêve: participer aux Jeux Olympiques. Affublé d'un jeune canasson, Jappeloup, dont il doute des capacités, Pierre reprend l'entraînement. Mais ce petit cheval montre des qualités étonnantes, une générosité dans le saut d'obstacle, une allonge élastique qui lui vaudra vite la reconnaissance du milieu. Mais pour réussir, le duo doit s'apprivoiser l'un l'autre, et éprouver une confiance mutuelle à toute épreuve. Avec l'aide de sa femme (Marina Hands), cavalière également et la jeune palefrenier chez qui Jappeloup est né, Pierre s'imagine pouvoir remporter une victoire aux JO...

Cette rétrospective inspirée de la carrière du cavalier plurimédaillé Pierre Durand et de son cheval n'est pas sans rappeler les longs après-midis de retransmissions télévisées des JO, où les compétitions s'enchaînent et où la boulimie de médailles se fait ressentir dans chaque foyer. Du coup, les spectateurs peu sensibles aux concours hippiques, risquent tout de même de s'ébrouer quelque peu, le manque cruel d'intrigue risquant de les faire tourner en bourrique. Bref, pas de quoi sauter 2 barres et une rivière de joie à la sortie du cinéma.