La maison de la radio France, Japon 2013 – 99min.
Critique du film
La maison de la radio
Documentaire de Nicolas Philibert. Une plongée intrigante dans les coulisses de la radio publique française, où les images habillent les sons.
La caméra discrète de Nicolas Philibert, primé dans le passé pour la douceur de son regard sur l'enfance dans Etre et Avoir, nous entraîne, avec La maison de la radio, dans les couloirs de l'édifice emblématique, à la découverte des coulisses de la grande radio publique française. Les images du cinéaste, montées astucieusement, révèlent une ruche où s'active une impressionnante armée d'hommes, de femmes, de voix et de sons, entre cacophonie et précision métronomique, matière première de dizaines d'émissions.
Plongée dans les coulisses d'une institution mystérieuse, l'entreprise de Philibert est intéressante et par moment amusante, levant le voile sur le mystère qui entoure la radio. Les images prises sur le vif, sans voix-off, commentaire, ou narration, semblent cependant manquer de ciment pour les relier, elles ne font qu'illustrer ses sons familiers aux Français, tout au long d'une journée d'antenne. Une journée qui paraît vite bien longue, sans fil rouge thématique, dans un environnement intriguant certes, mais jamais réellement passionnant.
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Commentaires
L'image à la radio, c'est l'illustration de la création du son, de la musique, du bruit, de l'élocution et de l'émotion. A l'écran défilent dans le désordre, le talent, le professionnalisme, l'engagement, l'humour, la diversité, la fragilité, l'éphémère ou le chef d'oeuvre. La radio, se déshabille, dévoile son art et la manière dont elle transmet la lumière à travers les ondes. Un documentaire sur la radio semble une évidence. L'environnement est si riche qu'on en redemande.… Voir plus
et un film qui tourne en rond.
<br>C'est gentil et pour qui écoute Radio France, ça fera plaisir de voir, enfin pour autant qu'on se débarrasse de ce désagréable sentiment de voyeurisme.
<br>Ah ça, les amis il y en a pour tout les goûts, rassurez-vous!
<br>Pour le reste, rien. Pas de point de vue, pas de propos, pas de cinéma. C'est banal, assez moche, didactique quand il le faut pas, pas assez quand ce serait intéressant, etc.
<br>Pour notre part nous n'avons pas céder, les quelques scènes qui forcément touchent (et, encore une fois, il y en a pour tout le monde - pour nous Pouy par exemple: d'ailleurs il devrait toucher un pourcentage des droits d'auteur à ce stade) ne font pas un film.
<br>Après si vous aimez le zapping...… Voir plus
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