Des chevaux et des hommes Allemagne, Islande, Norvège 2013 – 81min.
Critique du film
Des chevaux et des hommes
Au cœur de la campagne islandaise, sous le regard des chevaux qui peuplent l’existence des habitants, six histoires sur l’âme humaine se déroulent : la curiosité malsaine des voisins, la passion pour la vodka, l’affrontement entre deux hommes têtus, l’énergie d’une femme sauvage, l’insouciance d’un immigré espagnol, et la rivalité féminine.
Tout commence à chaque fois dans le reflet d’un œil de cheval, être noble et stoïque, à peine tourmenté par les vies humaines qui s’unissent et se déchirent sous son regard. Film à sketches inclassable, étiré entre la comédie burlesque et le drame noir, Des chevaux et des hommes dissèque une certaine idée de l’Islande avec une imagination déconcertante. La beauté totalement unique des décors, honorés par une mise en scène sensible, donne une force toute particulière à cette série de contes imprévisibles, qui donnera du fil à retordre à certains spectateurs à cause d’un rythme décousu et d’un regard parfois difficile à déchiffrer. Un premier film imparfait donc, mais qui n’en reste pas moins détonant, plaçant ainsi le réalisateur Benedikt Erlingsson parmi les artistes à suivre.
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