The Best Offer Italie 2013

Critique du film

The Best Offer

Critique du film: Constantin Xenakis

Un antiquaire réputé pour ses enchères d'oeuvres d'art est contacté par une jeune femme agoraphobe vivant recluse dans une vieille demeure.

Vieux garçon élégant et phobique n'ayant jamais eu la moindre relation avec des femmes qu'il ne parvient même pas à regarder dans les yeux chaque fois qu'il se trouve en face de l'une d'elles, un antiquaire réputé vivant à Florence du nom de Virgil Oldman organise de prestigieuses enchères au terme desquelles son vieux complice Billy parvient à acquérir et lui remettre des tableaux de maîtres de grande valeur. De Renoir à Caravaggio, en passant par Goya, Modigliani, Raffaello ou encore Rubens, toutes ces toiles acquises illégalement et représentant des portraits de femmes, sont conservées secrètement par Virgil dans sa demeure sécurisée. Mais ce mysanthrope névrosé voit son quotidien bien rangé basculer le jour où il est contacté par Claire, une jeune femme agoraphobe vivant recluse dans une vieille demeure, désireuse de se débarrasser des nombreuses oeuvres d'art héritées de ses parents. Ne communiquant d'abord que par téléphone puis à travers un mur avec Claire - laquelle n'entretient aucun contact avec le monde extérieur - Virgil développe avec cette dernière une relation qui vire bientôt à l'obsession...

Avec son nouveau film, Giuseppe Tornatore, auteur de Cinema Paradiso et Malena, a décidé de jouer dans la catégories des Brian De Palma, Alfred Hitchcock et autres Christopher Nolan, version The Prestige. En effet, Una migliore offerta tient en haleine durant 1 heure 30 le spectateur avec cette histoire d'un homme cultivé, froid et méticuleux découvrant l'Amour avec un grand "A". Dommage que cet hymne à l'Art et à ses contre-façons, sujet à de multiples métaphores, dure bien plus que cela, 130 minutes plus exactement: la dernière partie dévoile les rouages d'un scénario quelque peu tiré par les cheveux. Reste un film raffiné et érudit, qui nous change très agréablement des marveleries débilisantes qui commencent à truster nos écrans depuis un peu trop longtemps.

02.01.2014

4

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