Après le suicide inexplicable de leur amie Debbie, Elaine et ses amis retrouvent dans sa chambre un ouija, une planche censée permettre d’entrer en communication avec les esprits. Pour tenter de comprendre ce qui a poussé leur amie à se tuer, ils l’utilisent sur les lieux du drame. Sans se douter qu’ils vont réveiller des forces obscures et de sombres secrets…

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En ayant rapporté près de dix fois sa mise de départ au box-office américain, Ouija entre dans la famille des mauvais films d’horreur bricolés, produits à la chaîne pour un public qui n’exige rien d’autre que quelques frissons. Triste surprise donc de constater que le premier film de Stiles White, crédité au rayon effets spéciaux de films aussi variés qu’Entretien avec un vampire, Sixième Sens et Jurassic Park III, est d’un ennui mortel. L’histoire, qui serait profondément bête si elle n’était pas si banale, est curieusement avare en sursauts, scènes d’angoisse et autres apparitions, hormis quelques maigres scènes de meurtres ni drôles ni effrayantes, expédiées en quelques plans. De quoi faire passer le sympathique Insidious, avec lequel il partage la comédienne Lin Shaye, pour un classique absolu du genre.