La Courneuve, dans la banlieue de Paris des années 80. Auprès d’une mère absente et d’une beau-père brutal, Stéphanie rêve. De danse, de littérature, des slogans publicitaires en pleine explosion, et de Paris, porte ouverte vers un avenir meilleur. Déterminée à s’extirper d’un quotidien et d’un entourage qui la condamnent à une existence dont elle ne veut pas, elle tente de concilier ses études, son amour pour la danse, sa meilleure amie Fatima mais aussi Bara, son premier amour…

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Sylvie Ohayon cite Fish Tank, Billy Elliot ou encore La Fièvre du samedi soir parmi ses inspirations. De bien belles ambitions, évidentes à l’écran, mais impossibles à honorer. Adapté de son roman autobiographique, Papa was not a Rolling Stone déballe pourtant le sympathique attirail du coming of age movie, avec son adolescente pas ordinaire tiraillée entre la réalité et ses rêves, ses racines et ses envies, au milieu d’un décor traversé par ses amis, ses amours, sa famille. Le problème viendra donc de l’intrigue censée réunir tous ces éléments, qui peine à offrir une aventure humaine efficace, à la hauteur de son beau pari. Malgré une époque et un lieu intéressants, exploités avec humour et tendresse, Papa was not a Rolling Stone manque de force, s’embarrasse de clichés superflus et s’éparpille bien trop pour convaincre. Il faudra bien l’excellente Doria Achour pour donner un peu de charme à ce premier film attachant mais très bancal.