République démocratique du Congo, 2006. Chargé d’assassiner un homme politique, Jim Terrier, un tireur d’élite américain, décide de quitter le pays après avoir rempli sa mission, laissant derrière lui celle qu’il aime. Huit ans plus tard, revenu en Afrique pour une mission humanitaire, il est rattrapé par son passé lorsqu’il échappe de peu à des mercenaires envoyés pour l’éliminer. Contraint à sortir de sa retraite, Terrier se lance à la poursuite de ceux qui ont décidé de le débusquer…

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Sean Penn n’a pas retenu la leçon de Kevin Costner, ridiculisé dans 3 Days to Kill, odieuse déclinaison de la formule Taken qui a redonné quelques couleurs à la carrière de Liam Neeson. D’où ce film sans importance, d’ailleurs réalisé par le Français Pierre Morel, derrière le premier Taken. Le programme se déroule ainsi sans aucune surprise ni finesse, porté par des personnages stéréotypés et des enjeux dramatiques grossièrement déballés – le docteur qui annonce au héros qu’il souffre de stress post-traumatique, et doit donc éviter toute péripétie pour sa santé mentale et physique. Ca tire dans tous les sens quand ça ne baigne pas dans le pur premier degré pour discuter de l’intrigue, si bien que la mise en scène elle-même se regarde le nombril lors de quelques scènes moins utilitaires. Mais malgré des efforts évidents pour rendre l’entreprise respectable, avec notamment Javier Bardem et Idris Elba en seconds rôles, le spectacle se révèle ennuyeux. Moins désastreux que 3 Days to Kill, Gunman se situe irrémédiablement dans la même zone : celle des films inutiles, inintéressants, inconséquents.