Boomerang France 2015 – 116min.
Critique du film
Boomerang
A quarante ans, deux enfants et un divorce en vue, Antoine a décidé de trouver la source de ses angoisses existentielles pour enfin avancer. Il réalise ainsi que la mort mystérieuse de sa mère, retrouvée morte noyée près de l’île de Noirmoutier, est au cœur de ses doutes. Avec sa sœur Agathe, il retourne ainsi sur les terres de son enfance et commence à trouver d’étranges éléments qui indiquent que la vérité leur a été cachée. Mais sa quête acharnée pour mettre à jour les secrets de sa famille va se révéler douloureuse et dangereuse…
Le titre Boomerang fait référence à l'idée que les mensonges et secrets dont on pense se débarrasser nous reviennent immanquablement à la figure. Un bon indice sur la subtilité de cette comédie dramatique consensuelle et moralisatrice, qui avance sur des rails de la bienséance et du suspense ordinaire. Nouvelle adaptation d’un roman de Tatiana De Rosnay, après Elle s'appelait Sarah avec Kristin Scott-Thomas en 2010, le film de François Favrat (Le Rôle de sa vie, Une vie meilleure) pourra satisfaire les amateurs du genre grâce à une mécanique assez bien huilée, et suffisamment de surprises et séquences émotionnelles pour emporter le public. Mais à l’image de Laurent Lafitte, Mélanie Laurent et Audrey Dana, pas plus brillants ou médiocres qu’à l’accoutumée, Boomerang n’a pas grand chose d’autre à offrir qu’un minuscule psychodrame téléphoné.
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Commentaires
Le mensonge est une bombe à retardement qui finit toujours par exploser. Reste à savoir quand et avec quelles conséquences. Antoine, père de famille fraîchement séparé, s’interroge encore et toujours sur la disparition de sa mère, retrouvée noyée 30 années plus tôt. Suicide, accident ou meurtre, le mystère demeure et le silence l’envenime. Accompagné de sa sœur Agathe, il revient sur l'île de Noirmoutier, berceau de leur enfance, en quête de vérité. Adapté d’un roman à succès, le film n’aurait pas fait tâche un samedi soir sur France 3 dans la collection à portée touristique "Meurtres à…". Cependant, sur grand écran, ses défauts se font presque grossiers : une intrigue plutôt plate qui ne bouleverse aucunement le genre, une réalisation sans inventivité, quelques incohérences et facilités empèsent le tout. L’approche du dénouement relève quelque peu l’ensemble, mais le désintérêt a déjà fait son œuvre. On se surprend dès lors à épiloguer sur le curieux travail de la costumière quant aux choix des pulls portés par les protagonistes, d’une rare laideur … C’est dire…
5.5/10
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