Fils de viticulteur, Charlie Maréchal a quitté la Bourgogne et la terre de sa famille pour devenir un œnologue parisien réputé, auteur d’un guide à succès dont les notes font chaque année trembler toute la profession. Mais en Côte-d’Or, le vignoble désormais géré par son père est menacé de faillite. Pour sauver cette longue tradition, Charlie décide de retourner en Bourgogne et apprendre ce métier difficile, sous les yeux de son père rustre…

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Un fils, qui a fui ses racines provinciales pour se perdre dans le luxe parisien, retourne dans le domaine familial pour sauver le vignoble, renouer avec son père, redécouvrir l’amour véritable et se reconnecter à cette terre qui fait partie de son identité. Cet ennui ordinaire, qui pointe son nez dès la lecture du synopsis, sera au cœur du nouveau film de Jérôme Le Maire, qui confirme les non-espoirs après son premier et médiocre film, le thriller Requiem pour une tueuse avec Mélanie Laurent en tueuse à gage. Difficile de voir une once d’originalité ou de vie dans Premiers crus, mélodrame carré où rien ne dépasse, où rien ne froisse, où rien ne décoiffe. Le quatuor de stars (Gérard Lanvin, Jalil Lespert, Laura Smet et Alice Taglioni) avance en pilote automatique sur ces sentiers rebattus, convaincus comme le spectateur que l’ambition de ce téléfilm de luxe n’est pas suffisamment grande pour se donner trop de peine.