Lorsqu’elle fête seule ses 43 ans, Bridget Jones décide une nouvelle fois de reprendre sa vie en main. Plus concentrée sur sa carrière à la télévision, qui l’a menée à un poste prestigieux, elle décide de prendre sa vie sentimentale à la légère pour fuir la pression sociale. Elle rencontre ainsi Jack Qwant, un businessman devenu riche grâce à un algorithme censé résoudre le mystère des relations amoureuses. Elle retrouve aussi Mark Darcy, son amour d’hier désormais divorcé. Mais elle découvre surtout qu’elle est enceinte. Avec une grande question : qui est le père ?

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Certes, Bridget Jones Baby est moins pire que le précédent film, L’Age de raison. Est-ce pour autant une bonne comédie, une bonne comédie romantique, un bon film ? Non. Il y a quelque chose d’un peu triste à voir Renée Zellweger reprendre son célèbre rôle quinze ans après le premier film, face à Colin Firth, pour une nouvelle histoire de bonnes résolutions, de chaos sentimental et d’incidents grotesques autour de l’héroïne des livres d’Helen Fielding. Les rires sont faciles, le scénario téléphoné et les gags, éculés. A l’image des personnages, les acteurs semblent rejouer les mêmes scènes de la même manière, l’élément de surprise en moins. Certes, Bridget Jones Baby pourra sans nul doute amuser les fans de la célibattante, notamment avec les quelques apparitions de l’impeccable Emma Thompson (appelée à la rescousse pour réécrire le film, qui a été repoussé de nombreuses fois au fil des années). Mais ça n’en fait pas un film réussi, même dans la catégorie de la comédie romantique.